Le samedi 2 août huit observateurs de l'OSCE et 70 experts internationaux sont arrivés sur le site de l'accident du Boeing-777 de la compagnie aérienne malaisienne. Cependant, ils ont été forcés de quitter le territoire plus tard à cause des bombardements.
Selon le Service national des gardes-frontières d'Ukraine, la situation à la frontière russo-ukrainienne reste critique. Des affrontements armés avec des terroristes continuent, les gardes-frontières ukrainiens subissent des attaques permanentes.
Igor Druzd, conseiller principal du chef des terroristes pro-russes Igor Strelkov, a confirmé dans une interview avec BBC qu’il y a eu des cas d’exécution des gens à Sloviansk. Il a déclaré qu’un certain nombre de personnes ont été exécutées afin d'éviter le chaos.
Il a dit que ses collègues étaient convaincus de leur victoire sur le gouvernement ukrainien, qu'il a appelé "terroristes de Kiev".
Selon le conseiller, les milices vont construire un "État social" qui permettrait de protéger des "valeurs chrétiennes" et punir ceux qui ont des "vices sociaux". Le conseiller de Strelkov n’a aucun doute que la plupart des milices soutiendront l'introduction de la peine de mort pour des crimes graves.
La Russie continue à violer l'espace aérien à la frontière avec l'Ukraine. Le samedi 2 août des gardes-frontières ukrainiens ont enregistré un vol au-dessus du territoire de l'Ukraine par deux hélicoptères militaires russes Mi-24.
Une journaliste de la chaîne de télévision russe Russia Today a été obligée de quitter le territoire de l'Ukraine en raison de tentatives de déstabilisation de la situation en Transcarpatie (l’Ouest de l’Ukraine).
Au cours de la dernière semaine, des villageois de la Transcarpatie ont bloqué l'autoroute, terrifiés par des rumeurs de mobilisation forcée répandues depuis quelque temps. La journaliste russe posait des questions provocantes aux résidents locaux, en essayant de les inciter à des troubles massifs et à l’expression de leur mécontentement de la mobilisation et de la nécessité de la participation des hommes dans l’opération anti-terroriste.
Elle a été arrêtée par le Service de sécurité ukrainien (SBU). Il s'est avéré que cette journaliste avait une double nationalité (russe et américaine) et travaillait pour Russia Today. Le SBU de la région de Transcarpatie a reconnu les actions de la journaliste comme étant préjudiciables à l'intérêt national.
Les sanctions de l'UE ont conduit à la fermeture de la compagnie aérienne Dobrolet, qui assurait des liaisons entre Moscou et Simféropol, en Crimée. Les homologues européens ont refusé de travailler avec ce low-cost russe. Dobrolet s’est retrouvé dans la liste des entreprises touchées par des sanctions le 30 juillet. L’Europe a expliqué sa décision par le fait qu’après l’annexion de la Crimée, cette compagnie aérienne effectuait des vols uniquement à destination de Simféropol "facilitant ainsi l'intégration de la Crimée à la Russie". Dobrolet est une filiale d’Aeroflot. Aeroflot n’effectue pas de vols en Crimée par peur de sanctions.
(Source: Chroniques ukrainiennes)