Concernant la situation en Ukraine
La Partie ukrainienne considère l’occupation du Sud d’Ukraine - République autonome de Crimée - par les forces armées russes comme une violation des lois internationales et des accords bilatéraux entre l’Ukraine et la Fédération russe qui doivent garantir la souveraineté, l'intégrité territoriale et l'inviolabilité du territoire et des frontières.
La Partie ukrainienne juge nécessaire de souligner que les actions des autorités «marionnettes» de Crimée, qui étaient autoproclamées sous le control des forces armées étrangères, sont illégales. La proclamation d’indépendance de Crimée du 11 mars 2014 ainsi que le referendum local en Crimée du 16 mars 2014 (concernant l’accession de la République autonome Crimée à la Fédération de la Russie) sont en contradiction avec la Constitution d’Ukraine et le droit international.
Ces derniers temps en Crimée il y avait un nombre sans précédent de violations flagrantes des droits de l'homme, l’enlèvement de civils, menace envers ukrainiens et tatars. Les responsables de l’OSCE et de l’ONU, qui sont venus en Crimée pour examiner la situation actuelle, ont été forcés à quitter la péninsule. Les journalistes ukrainiens et étrangers sont empêchés d'effectuer leur activité professionnelle et ils confrontent aux restrictions de liberté de déplacement à travers la Crimée.
Récemment, nombreux «touristes» de la Russie, dont la plupart sont membres d'organisations paramilitaires, sont venus aux régions orientales de l'Ukraine. Ils organisent des rassemblements et commettent des actes de provocation, incitant la population locale au séparatisme et, comme suite, de remettre en œuvre un scénario similaire de Crimée dans les villes de l'Ukraine d'Est: Kharkiv, Donetsk, Kherson, Luhansk.
Dans ce contexte les frontières entre l’Ukraine et la Russie ont été renforcées afin d’empêcher l'infiltration de provocateurs. Le Parlement ukrainien a voté le 17 mars pour la mobilisation partielle à travers l'Ukraine afin de protéger les frontières ukrainiennes et l'intégrité territoriale.
Dans le but d’éviter escalade sanglante en Crimée suite à l’agression, l’Ukraine voudrait régler pacifiquement la crise avec la Russie, en utilisant tous les moyens diplomatiques et les possibilités des États Garants, conformément à leurs engagements dans le cadre de l’adhésion de l’Ukraine au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (le Mémorandum de Budapest, signé en 1994).
L'Ukraine apprécie hautement le soutien de la communauté internationale en ce qui concerne la reconnaissance du référendum de Crimée comme illégale. La partie ukrainienne continuera de déployer des efforts diplomatiques maximaux pour trouver la résolution pacifique de la situation.